Revenons à ce qui nous intéresse !

Ici je vais vous parler de la série de Stieg Larsson, Millenium.

On ne la présente plus et donc je ne m'y attelerai pas.

La curiosité se trouve satisfaite selon les opportunités. Il se trouve qu'une personne chère à mon coeur possédait les 3 exemplaires de Millenium. Et donc je me lance !

En gros, c'est à lire ! Ce n'est donc pas pour rien que des millions de gens se sont jetés dessus. L'histoire est alambiquée à souhait (vaut mieux ne pas décrocher sinon c'est foutu !), les personnages réellement atypiques et curieux, l'écriture efficace et agréable (près de 2000 pages vous attendent).

Mes regrets : Les 3 livres ne se valent pas. On peut très bien lire le 1er et s'y arrêter. Un peu de frustration pour les 2 suivants qui ne reprennent pas l'histoire du 1. Par contre, une fois le 2 commencé, impossible de ne pas vouloir connaitre la suite !

Le 1er met du temps à démarrer alors ne vous découragez pas ! Ca vient mais doucement et puis après, une frénésie d'évènements s'enchaine !

Beaucoup de répétitions parfois un peu saoulantes mais qui rappellent l'histoire (disons plutot les histoires tellement c'est entremêlé).

Un coup de coeur pour cet auteur, cette histoire ! Avec cette trilogie, impossible de s'ennuyer !

Enfin je l'ai terminé !

Cela faisait des mois que j'avais commencé la lecture de ce roman volumineux (plus de 1000 pages).

Quelle aventure !

Je suis ravie de l'avoir terminé, la fin est à mon goût un peu baclée mais l'histoire en elle-même vaut le détour ! Ca me donne envie de lire d'autres livres qui parlent du moyen-âge.

Alors quelle est l'histoire ? Il y en a plusieurs. Principalement, on suit la construction d'une cathédrale dans l'Angleterre du 12° siècle. On y trouve de l'amour (modérément quand même), des conspirations mulitples, des personnages très bien décrits et dont on comprend vite les motivations, des aventures, du suspense....

SI vous avez l'occasion, c'est un très bon moment à passer.

Note : j'ai eu du mal au début mais une fois plongée dedans, on se s'ennuie pas une seconde !

Je commence à regarder la série diffusée sur Canal + et c'est pour l'instant, très fidèle au livre. 

Longtemps que je n'étais pas allée au cinéma. Des amis qui me proposent "Le discours d'un roi". J'en ai vaguement entendu parler et j'avais retenu "Colin Firth est oscarisable dans ce rôle". Comme je suis sensible à la critique positive, je dis oui.

Et... Allez-y tous !

Un film très sobre, peu de musique, peu de personnages, peu de décors et peu de mots puisque Colin Firth interprète Charles VI, roi d'Angleterre à la veille de la seconde guerre mondiale et sa particularité... il est bègue.

Le film s'ouvre sur son premier discours en tant que représentant du roi son père. On souffre avec lui, c'est affreux. Et puis on le suit dans ses douleurs, la recherche d'un orthophoniste qui serait capable de corriger son défaut d'élocution. On suit brièvement l'histoire de sa famille, son frère qui succède à son père, la précipitation de l'Angleterre dans la guerre.

En fait, j'en garde une impression de simplicité, de sobriété et de fortes émotions. On ne dit pas grand chose quand on en sort. On a l'impression d'avoir fait des efforts avec l'acteur qui joue admirablement bien. Je n'en dirai pas plus. Les mots ne suffiraient pas à rendre hommage au film.

Un très beau film, à recommander à tout le monde !

A voir en VO of course !

Un petit retour en arrière. Ce film date de 1980 mais sa conception a débuté des décennies auparavant.

Nous devons ce bijou de poésie et de fraicheur à Paul Grimaut et Jacques Prévert.

L'histoire :

Dans le royaume de Takicardie, le roi Charles III et V font VIII et VIII font XVI tombe amoureux d'une bergère peinte sur un tableau, qui elle, est amoureuse d'un ramoneur lui aussi en peinture. Les peintures prennent vie et on assiste à la fuite des amoureux qui tentent d'échapper à ce roi tyrannique et cruel (il appuie sur un bouton et une trappe s'ouvre sous les personnes qui lui déplaisent). La police est omniprésente et totalement au service de sa majesté.

On découvre un monde gouverné par l'oppression et la pensée unique (le roi fait confectionner toutes sortes d'oeuvres d'art à son effigie). Le peuple vit dans "la ville basse" que le soleil n'éclaire jamais de ses rayons et où personne n'a jamais vu d'oiseau.

Et l'oiseau dans tout ça ? C'est l'ennemi du roi. Symbole de la liberté et provocateur, il s'amuse à ridiculiser le roi dès qu'il en a l'occasion.Protecteur, il sauve ses oisillons lorsqu'ils sont pris dans un piège pour servir ensuite de cible pour la chasse du roi.

Ce dessin animé a marqué mon enfance et j'ai toujours plaisir à le revoir. Je pleure toujours à la fin, je suis émerveillée par la sublimissime musique, je trouve les personnages attachants, les symboles et les références nombreuses. Ceux qui sont rebutés par l'aspect "film d'animation" se détrompent. Ce film est indispensable et nous rappelle à quel point le totalitarisme fait des ravages. C'est bien prétentieux dit comme ça...

Regardez-le pour vous faire une idée et écoutez cette musique magnifique.

Un bon résumé sur wiki.

Ainsi est surnommée Kaboul.

Ce roman se passe donc en Afghanistan, principalement à Kaboul alors que la guerre fait rage.

On suit Mariam dans sa jeunesse, vivant avec sa mère dans une espèce de cabane vétuste. Son père vient la voir de temps en temps mais ne peut l'éduquer parce que Mariam est illégitime. Alors qu'elle a 14 ans, son père la marie avec un homme de 30 ans plus aĝé qu'elle, qui se révèle être un monstre. 

Pendant de nombreuses années Mariam vit dans la crainte de son mari, battue, sans cesse rabaissée, elle n'attend plus rien de la vie.

On suit ensuite la vie de Laila qui est amoureuse de son cousin et dont elle attend un enfant. Ce cousin est parti à l'étranger pour fuir la guerre. Une explosion près de chez Laila la rend orpheline et dans son malheur elle est sauvée par le mari de Mariam qui va s'empresser de l'épouser. La polygamie est bien sûr autorisée. Mariam voit cette toute jeune fille comme une rivale et la traite comme un animal. Laila fait tout pour etre agréable à Mariam et sent bien que cette femme n'est pas mauvaise dans le fond alors que leur mari...

Quand Laila accouche d'une fille, son mari deveint indifférent à elle, alors qu'il la bichonnait en espérant un fils. Et puis, on assiste à des scènes horribles de ces deux femmes battues, séquestrées, humiliées mais qui parviennent à trouver du réconfort dans leur amitié de plus en plus forte. Elles se soutiennent et protègent les enfants de Laila.

Je ne vous raconterai pas la fin. C'est bouleversant, j'en ai encore des frissons en écrivant.

Ce livre est je pense, nécessaire. On comprend un peu mieux la position des femmes et des hommes de ce pays. Pourquoi la violence, pourquoi la vengeance, la montée de l'obscurantisme, les traditions bafouées, un peuple complètement meurtri. J'ai éprouvé beaucoup de peine, de compassion et souhaité de tout coeur que ces deux femmes d'en sortent, en me disant que là-bas comme dans d'autres pays mutilés, des millions de personnes sont privées de liberté, de reconnaissance, de pitié.

Un coup de coeur splendide.

Auteur : Khaled Hosseini